Amitiés

Max GALLO

maxgallo.jpgDonner de la vie à la matière, c’est toujours le projet de la sculpture. Mais Mirza Moric va plus loin. Il réussit, en taillant ces masses monumentales, à leur insufler une énergie, qui anime toutes ses oeuvres. Il y a ainsi un élan, qui surprend d’autant plus que la taille des oeuvres impressionne. Pourquoi cet élan ? Peut-être parce que Mirza Moric est allé chercher son inspiration au fond même de la vie, de l’inconscient, dans le phantasme, dans le sexuel, dans l’animal. Cette sculpture, oeuvre de pensée est ainsi hommage à l’élan vital. Normal que Mirza Moric ait rencontré la poésie, les oiseaux, les chevaux.

Max Gallo le 5/05/90


Give life to the material has always been the project of the sculpture. But Mirza Moric makes more. He succeed in carving those monumental blocks to transmit them an energy which animates them all.
There is like this, an outburst what astonishes us, especially because, the dimensions of the sculpture are amazing.
Why this outburst ?
Maybe because Mirza Moric has been searching his inspiration to the bottom of life, in the unconscious, in the fantasy, in the sexual, in the animal. This sculpture, work of thought, is so an homage to the vital outburst.
No surprise if Mirza Moric has met the poetry, the birds and the horses.

Max Gallo, writer, 90/05/05


Maurice NOVARINA

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- Malraux disait : "Comprendre une oeuvre n’est pas savoir l’expliquer mais être sensible à ce qui fait sa valeur."

- L’oeuvre de Moric, écrite dans la pierre et le marbre, forte, puissante, parfois violente fait sourdre l’intense vibration qui étreint l’homme en lutte pour ses idéaux.

Maurice Novarina, membre de l’Institut



- Malraux said : "understand a works is not to know how to explain it but be sensitive to what makes his value".

- The work of Mirza Moric written in the stone, and in the marble, very strong, sometimes violent makes to well up the intense vibrations which embraced the man fighting for his deals.

Maurice Novarina, Architect, Member of the French Institut


Pascal BRUCKNER

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Le 6 octobre 1994

L’oeuvre de Mirza Moric semble au confluent d’influences occidentales, africaines et grecques. Ses sculptures monumentales sont habitées par la grâce, l’énergie. Qu’il figure des sentiments ou des êtres, chaque pièce est dotée de sa force propre, semble un monde en soi. L’excès, le gigantisme sont chez lui des moyens de capter la vie, y compris dans ses manifestations les plus minuscules. On retire de son travail un sentiment de plénitude, d’apaisement et je dirais même d’enveloppement,

Pascal Bruckner


October, 6th, 1994

The works of Mirza Moric seems to be at the confluence of west, african and greek influences. His monumentale sculptures are full of grace and energy. That he figures, feelings or living creatures, each piece is endowed with his own strenght and seems to be a world on itself. The excess, the gigantism are by him the means to capture the life, even in its expressions most tiny expressions. We will keep the remembrance of his work, a feeling of plenitude, of appeasement and I would even said of envelopment.

Pascal Bruckner

 

 

 


Yves BERGER

J’ai été, je crois, l’un des tout premiers à m’intéresser à Mirza Moric, aujourd’hui connu comme un des grands sculpteurs de ce temps. Son oeuvre est toute en puissance, qu’elle s’attache à la représentation de la personne entière ou au seul corps, au seul torse, au seul visage. Nous assistons, avec lui, de façon permanente et, de sa part, sans doute de façon obsessionnelle, à la naissance des formes. Chacune de ses sculptures donne le sentiment d’être venue au monde à la seconde où le regard de l’observateur la découvre et, en quelque sorte, la saisit. Le visage, le regard ont gardé beaucoup de ce qui les a précédés : le néant, à quoi se mêle on ne sait trop dire quel mystère. Peu de ces visages qui ne soient hallucinés : l’hallucination serait la marque de cet avant la naissance. Sculpteur de genèse, Mirza Moric plonge dans la naissance multipliée, que figure le grouillant avec les mondes terrestres et marins des animaux. J’aime tel beau visage hautain et perdu, en quelque sorte ailleurs, que couvrent des oiseaux au bec caressant (ou menaçant ?). La puissance que nous avons nommée, au début de ce texte, est augmentée par la place que donne Mirza Moric à la représentation du Phallus, instrument et symbole de la création. Mirza Moric tient les rènes d’un univers singulier, effervescent, provocant, énigmatique qui se souvient du monde antique dont il assure la moderne métamorphose.

Yves Berger Écrivain


Comte Marie-Pierre de Gérando-Téléki

à Mirza Moric Sculpteur

Merci, cher Mirza de votre aimable invitation du jeudi 3 juillet prochain, que nous honorerons de notre présence. Vous êtes un créateur hors norme habité par une immense liberté intérieure et un humanisme créateurs.

La souffrance humaine mais aussi l’espoir ont su magnifier votre œuvre qui constitue un anneau incontournable dans le dialogue des cultures, sources de paix et de fraternité partagée entre les peuples.

Vous êtes un témoin précieux par votre oeuvre de cet amour de l’humanité dont le monde a tant besoin. C’est un honneur pour la France que de vous avoir parmi nous.

À jeudi 3 juillet.

Avec ma cordiale sympathie et mes sentiments de fidélité admirative.